I photograph what moves me — instinctively, visually: bodies, faces, fragments of skin. I care about appearance — its strength, its light, its fragility. But what I seek is not an image of beauty. It’s what lies beyond — or just before: a silence, a tension, a breath not yet released.
My work unfolds between two fields: fashion and beauty photography, which I’ve practiced for years, and a more sculptural, introspective approach, where the body becomes matter, symbol, abstraction.
I often shoot in studio settings — stripped-down spaces where the essential can surface. I pare down the frame to create calm, frontal, minimal compositions. Psychoanalysis and philosophy shape my gaze; they inform my relationship to the body, to absence, to what escapes.
To photograph, for me, is to hold on to the imperceptible — a presence, a line, a suspended emotion.
I do not aim to seduce or provoke. I don’t photograph “everyone.” My gaze is selective, subjective, deliberate. It arises from resonance, from a personal disturbance.
I frame to contemplate.
Always human.
Je photographie ce qui me touche visuellement, instinctivement
— souvent des corps, des visages, des éclats de peau.
J’accorde une grande importance à l’apparence : à sa puissance, à sa lumière, à sa fragilité aussi.
Mais ce que je cherche, ce n’est pas une image figée de la beauté. C’est ce qu’il y a derrière — ou juste avant : un silence, une tension, un soupir qui ne s’est pas encore échappé.
Mon approche est construite entre deux mondes :
celui de la photographie de mode et de beauté, que je pratique depuis des années,
et celui d’une écriture plus artistique, plus sculpturale, où le corps devient volume, matière, symbole.
Je travaille souvent en studio, pour épurer le contexte et laisser émerger l’essentiel.
Je tends vers des images calmes, frontales, minimalistes.
Je suis marqué par la philosophie et la psychanalyse, qui nourrissent mon rapport au regard, au corps et à l’absence.
Photographier, pour moi, c’est retenir quelque chose qui échappe — une présence, une ligne, un instant.
Je ne cherche pas à représenter "tout le monde".
Je photographie celles qui m’émeuvent, celles dont l’apparence entre en résonance avec mon regard.
C’est un choix subjectif, assumé, intime.
Je ne travaille ni pour séduire, ni pour provoquer.
Je cadre pour contempler.
Toujours humain.
“I’m not trying to describe the world. I’m trying to express what it leaves within me.”
« Je ne cherche pas à dire le monde. Je cherche à dire ce qu’il laisse en moi. »